Sextuor/dp frada 01/2003

de Armando Llamas (Editions Michel Chomarat)
mise en scène Jean-Pierre Dumas
Du 7 janvier
au 2 février 2003
plein tarif 18 ¤,
tarifs réduits 13 ¤ et 9 ¤
mercredi tarif unique 9 ¤
Rencontre-débat
Théâtre de la Tempête
- réservation
Production Paradoxale Cie avec l’Aide à la production de la DRAC Ile-de-
01 43 28 36 36
France et la participation artistique de l’ENSATT et du Jeune Théâtre Attachée de presse
Brigitte. — Ils te filent beaucoup de pilules ? Laure. — Plein. Et des ampoules. Anafranil, Equanil, Lexomil, que des trucs en “ il ”.
Avant c’était surtout des trucs en “ ine ”.
Raspoutine, Gagarine, et Staline.
Laure, Brigitte, Corinne, Louis, Orazio, Roger sont les “ petitspersonnages ” de ce Sextuor Banquet écrit par Armando Llamasau début des années 90. Jeunes, dans la précarité pour la plupart, ils se retrouvent à faire équipe, le temps d’une soirée, pour servir un banquetde vieux intellos avec promesse d’embauche à la clé. Après leservice, épuisés, ils vont faire leur Banquet et se raconterjusqu’au bout de la nuit. Sextuor Banquet met en présence six individus, chacun en quête de soi. Laure, premier de ces personnages à entrer en jeu, en est comme le modèle : elle sort d’un hôpital psychia- trique, vit sous tranquillisants et les choses ne lui arrivent jamais correctement ; elle ne parvient pas à faire “ le bon choix ”, comme elle dit. Ça ne l’empêche pas de garder l’espoir chevillé au corps et au cœur : Un jour ce sera bien, définitivement. Ce qui m’a plu dans ce texte, c’est l’intention faussement “ postmoderne ” de Llamas : ne traiter ni de “ grands sujets ”, ni des problèmes des jeunes en général et refuser tout pathos, tout tragique. Bizarrement c’est comme ça, mine de rien, qu’il nous touche. Christine Friedel écrit à juste titre : “ Il y a dans cette pièce quelque chose d’une chanson des Rita Mitsouko, tonique, dissonante, et qui, comme toutes les pièces d’Armando Llamas, va plus loin qu’elle n’en a l’air ”.
La pièce n’avait pas de prétention, mais avec le temps je me Armando Llamas, rends compte qu’elle montre comment des gens qui semblent en déshérence ne le sont en fait pas du tout… Même dans dessituations aussi répugnantes que le “ travail-poubelle ” desintérimaires - c’est tout ce qu’on offre aux jeunes en général -ils parviennent à reconstituer pendant un certain temps unesorte de société, une forme de communauté humaine, dont noustous, adultes, sommes largement privés, et ce de plus en plus.
Je pense qu’en France, cette communauté qu’on appelait “ société civile ” est en train de se déliter à une vitesse effrayante.
On délègue tout : pour que le voisin mette la musique plus bas,on passe par les flics au lieu de lui parler directement.
La pièce, elle, est très tonique. Elle ne donne pas d’espoir mais propose une situation dans laquelle, si vous y étiez, ilvous serait possible d’avoir de l’espoir. Ce qui n’est pas lamême chose. Et donc mes petits personnages ont une sortede très violente volonté de survie.
La douleur et le grotesque de l’existence innervent mon théâtre. C’estpour cela qu’il y a de l’humour. Je tente continuellement de saisir monpropre grotesque. On dit que je suis narcissique parce que je parlede moi. De ce point de vue-là, Copi est un grand maître. Il avait com-pris que pour pouvoir dire que les autres sont des connards, il fautd’abord commencer à se dire qu’on est soi-même un connard. Ce qui me gêne, dans l’écriture dite contemporaine, c’est que les gens évacuent leur corps et leurs vrais intérêts de l’écriture, commesi c’était un objet détaché d’eux… Il faut d’abord montrer son culet après on peut enlever la culotte des autres. Oui, je ris du solennel, de la prise de tête, de l’absence de cha- leur, de chair et de tous ces gens qui prétendent ne pas chier, ne pasbaiser. Il n’est pas question de s’appesantir, mais de prendre consciencede toutes les dimensions que nous portons en nous. Né en Espagne dans un petit village du Leòn, d’une famille de maçons et de paysans, Armando Llamas grandit en Argentine puis, à l'âge de dix-sept ans, émigre en France où il vit pen-dant près de dix ans sans papiers. Il apprend seul le français,exerce d’improbables petits métiers : maçon, cambrioleur, prostitué, serveur à l’Hôtel des bains de Roscoff, dactylo de Marguerite Duras. avant de faire irruption dans le monde de Queues, fusées, pierres tombales, Copi, les Rita Mitsouko - Catherine Ringer et Fred Lisbeth est complètement pétée, Chichin - sont les premiers compagnons de route de cet écri- Inventeur de formes novatrices pour certains, il incarne pour d'autres la figure de l’homosexuel provocateur et por- nographe, auteur au mieux de quelques bonnes blagues. A cinquante ans, il se revendique européen, polyglotte et Jean-Pierre Dumas — Quand j’ai lu Sextuor Banquet pour la pre-mière fois, la pièce a immédiatement fait écho à mes préoccupationsau sujet du tragique. D’ailleurs une des scènes s’intitule “ La tra-gédie refusée ”. Le tragique nous fige dans un fatalisme qui nie lapart du politique et de l’histoire. Et le postmodernisme nous y recon-duit en décrétant le déclin de la modernité, c’est-à-dire d’une visionde l’histoire comme mouvement vers l’émancipation. Armando Llamas — On est plus que jamais dans le religieux. Les nouveaux dieux ont pour noms Sony et Six gigas. “ J’ai une mau- vaise bécane. Il me faut six gigas ! ” Il y a toujours un dieu qui se balade dans les coulisses. Dieu ou internet. Mes personnages, eux, n’ontpas de religieux, pas de fétichisme de la consommation mais desproblèmes très concrets, très précis à résoudre. Et c’est pour ça qu’ilsont cette attitude terriblement positive qu’est le refus du tragique. Latragédie est un luxe pour eux. Jean-Pierre Dumas
Sarah Capony
Pascal Réneric
Juan revient de guerre de Horvath ; Théâtral des Quartiers d’Ivry sous la Gilles Chavassieux Nina c’est autre La Surprise de l’amour de Marivaux.
Alexandra Castellon
femmes ; Abbès Zahmani Chère Eléna Serguéièvna. Théâtre de rue Xavier Dôme sur Ruy Blas de Victor J.-M. Brisset Portrait de femme de tu me veux de Pirandello. Il retrouve Les Bonnes de Jean Genet, Lisbeth Bon plan ; Y. Attal Ma Femme est est complètement pétée d’Armando la mise en scène sur Gustave n’est Cédric Weber
puis sur Hamlet, Le Roi Lear de Pommeret Ce siècle avait deux ans Shakespeare, et Excédent de poids, Marie-Sophie Ferdane
Confessions d’Olivier Py ; Gilles plusieurs entretiens de La misère du Cédric Zimmerlin
Stavisky Répétition publique d’Enzo Cormann, Le Songe d’une nuit d’été premier spectacle Jeu de l’amour et de la vanité a été joué au Théâtre

Source: http://www.la-tempete.fr/spectacles_ressources/02_3/470/dp_sextuor.pdf?PHPSESSID=a58c8880e7599e7512aa9033f56dc7bd

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